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quinta-feira, 28 de fevereiro de 2013

Les grandes ambitions navales de la France au Brésil


La frégate française Aquitaine est arrivée hier à Rio de Janeiro, pour une escale de plusieurs jours placée sous le signe de la coopération franco-brésilienne. Dans le domaine naval, le Brésil représente une opportunité considérable pour les industriels français, emmenés par le poids lourd national, DCNS, présent localement depuis plus de trois ans dans le cadre du programme des nouveaux sous-marins brésiliens. En plein essor, le géant sud-américain souhaite se doter d’une marine de premier rang, à même de protéger des convoitises son vaste territoire maritime, regorgeant notamment de pétrole, tant dans le golfe du Mexique qu’en Atlantique. La création d’une puissance navale moderne et crédible doit également lui permettre de projeter des forces partout dans le monde et, ainsi, de renforcer son poids diplomatique et géostratégique sur la scène internationale.



Manoeuvres franco-brésiliennes avec le groupe Jeanne d'Arc en 2012 (© MN)


Un plan d’acquisition pouvant aller jusqu’à une trentaine de bâtiments


C’est dans cette perspective que le Brésil a lancé le PAEMB, un ambitieux programme de renouvellement de sa marine, afin d’assoir son statut de première puissance d’Amérique latine et protéger les importantes ressources de son espace maritime. A ce titre, la flotte de surface doit être renouvelée avec le programme PROSUPER, portant sur la construction de 5 frégates, 5 patrouilleurs hauturiers et un ravitailleur. Puis, dans le cadre du projet PRONAE, un nouveau porte-avions doit être réalisé afin de remplacer le vieux São Paulo (ex-Foch de la Marine nationale), qui date de 1963. Mais les ambitions navales brésiliennes vont au-delà, puisque la marine envisage en fait une trentaine de nouveaux bâtiments, qui pourraient être constitués d’un mixage de constructions neuves et de bâtiments d’occasion.
Concernant les nouveaux patrouilleurs, si les Britanniques ont emporté un beau succès dans ce domaine en vendant au Brésil l’an dernier les trois OPV (Offshore Patrol Vessels) réalisés initialement par BAE Systems pour Trinidad et Tobago (un contrat assorti d’un transfert de technologie pour la réalisation locale d’unités supplémentaires), l’industrie française est aussi présente dans ce domaine. Ainsi, une série de 12 patrouilleurs du type Vigilante 400 CL54, un design développé par les Constructions Mécaniques de Normandie (CMN), est en cours de réalisation au chantier INACE de Fortaleza, trois unités ayant été livrées depuis 2009.



La FREMM Aquitaine (© DCNS)


Frégates, ravitailleurs et porte-avions


DCNS, de son côté, propose au Brésil ses nouvelles frégates multi-missions (FREMM), dont l’Aquitaine est la tête de série. L’escale du bâtiment français à Rio est donc de première importance pour présenter aux autorités brésiliennes le dernier bijou technologique de l’industrie navale tricolore, ainsi que les différentes variantes et options proposées sur FREMM. Une plateforme flambante neuve qui n’est certes pas encore admise au service actif au sein de la Marine nationale (elle réalise actuellement son premier grand déploiement en vue d’une mise en service d’ici la fin de l’année), mais dont les essais et entrainements ont déjà démontré les importantes capacités, notamment en terme de lutte anti-sous-marine, grâce à son sonar remorqué de nouvelle génération (Captas 4 de Thales) et l’hélicoptère embarqué NH90, dont un exemplaire est actuellement à bord. Au-delà de la polyvalence et de la puissance de ses systèmes, DCNS mettra en avant la forte automatisation du bâtiment, qui lui permet de naviguer avec un équipage réduit de moitié par rapport aux frégates de la génération précédente. Mais aussi la maintenance réduite des FREMM, l’ensemble permettant de diminuer significativement les coûts d’exploitation.



FREMM, Brave et nouveau design de porte-avions (© DCNS)


En dehors des frégates, DCNS peut également proposer son nouveau concept de bâtiment logistique, le Brave, développé par les chantiers STX France de Saint-Nazaire. Les industriels tricolores sont aussi en mesure de se positionner, même s’il s’agit d’un projet plus lointain, sur une coopération avec le Brésil dans le cadre d’un nouveau porte-avions à brins d’arrêt et catapultes, une technologie que seuls les Français maîtrisent en dehors des Américains.
Certes, d’autres pays convoitent l’important plan de développement de la marine brésilienne : Britanniques, Italiens, Allemands, Espagnols ou même Coréens opposent une concurrence très vivent et espèrent bien, eux aussi, s’ouvrir de nouveaux débouchés. Mais DCNS a des atouts, non seulement la qualité de ses produits, mais aussi son implantation locale grâce à PROSUB, le colossal programme des nouveaux sous-marins brésiliens.



Vue du futur chantier naval à Sepetiba (© DCNS)


Une alliance franco-brésilienne née avec les sous-marins


Depuis 2009, DCNS forge, ainsi, un véritable partenariat stratégique avec la marine et l’industrie brésiliennes, afin que celles-ci puissent se doter des sous-marins les plus modernes. Au travers du programme PROSUB (Programma de Submarinos), le groupe apporte toute son expertise dans la conception et la réalisation de sous-marins. Il démontre sa capacité à assurer la maîtrise d’œuvre de  projets complexes, initier des partenariats durables et mener à bien d’importants transferts de technologie.
En septembre 2009, DCNS a signé, avec PROSUB, le plus important contrat export de son histoire, soit 6.7 milliards d’euros engrangés avec son partenaire brésilien Odebrecht. Le programme porte sur la réalisation, en transfert de technologie, de quatre sous-marins conventionnels de type Scorpène (S-BR), l’assistance à la conception du premier sous-marin nucléaire d’attaque brésilien, ainsi que la livraison de torpilles lourdes F21. En outre, DCNS fournit une assistance à la maîtrise d’ouvrage d’un nouveau chantier et d’une nouvelle base navale situés à Itaguaí, dans la baie de Sepetiba, à l’ouest de Rio de Janeiro. Pour mener à bien cet ambitieux programme, DCNS s’est allié à Odebrecht pour créer Itaguaí Construções Navais (59% Odebrecht, 41% DCNS), société chargée  d’assurer la réalisation des sous-marins. DCNS s’appuie ainsi sur un partenaire industriel puissant. Fondé en 1944, Odebrecht, acteur brésilien de premier plan (plus de 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires, 90.000 salariés dont 34.000 au Brésil), est un groupe à rayonnement international spécialisé dans le génie civil, les travaux publics, l’industrie pétrochimique, l’offshore et les centrales nucléaires civiles. Des savoir-faire complémentaires à ceux de DCNS, qui permettront de mener à bien PROSUB.



Equipe brésilienne en formation à Cherbourg (© DCNS)


Transfert de technologie


Afin de porter ce programme, il a fallu mettre en place une organisation complète et coordonner un vaste montage industriel entre le Brésil et la France. Moins d’un an après la signature du contrat, la production du premier sous-marin a débuté le 27 mai 2010 au centre DCNS de Cherbourg. L’établissement français du groupe a réalisé la partie avant du S-BR 1, qui a servi de support pour permettre aux Brésiliens d’acquérir la technologie et les compétences nécessaires à la réalisation de sous-marins de nouvelle génération. La dernière jonction des tronçons de la section avant du S-BR 1 a été réalisée en décembre 2011 par une équipe franco-brésilienne de 12 soudeurs. En tout, plus de 150 techniciens, ingénieurs et marins brésiliens ont été accueillis à Cherbourg pour recevoir une formation de 3 mois leur permettant d'obtenir les qualifications requises. « Nous avons formé les Brésiliens à la construction de sous-marins en France, afin qu’ils puissent ensuite reproduire le savoir-faire acquis au Brésil », précise-t-on chez DCNS, qui a dispensé plus de 10.000 jours de formation entre 2010 et 2012. Désormais achevée, la partie avant du S-BR 1 quittera la pointe du Cotentin au printemps pour rejoindre Sepetiba, où elle sera aménagée puis assemblée à la partie arrière, réalisée localement, là aussi avec l’assistance technique française.



Partie avant d'un Scorpène, ici chilien (© DCNS)


Intégration au tissu industriel local


Au Brésil, la montée en puissance d’ICN se déroule conformément au calendrier prévu. Comme pour tous les groupes étrangers souhaitant développer des projets au Brésil, une installation dans le pays, une alliance avec des partenaires nationaux et une intégration au tissu économique local était indispensable. Dès 2008, le groupe naval français avait créé une tête de pont, DCNS Do Brasil, filiale chargée d’assurer sa représentation, développer son activité et gérer les relations institutionnelles avec les autorités politiques et militaires brésiliennes. Destinée à démontrer la volonté du groupe de s’insérer durablement dans le tissu industriel brésilien, assurer une présence de proximité et mieux connaître un pays qui évolue très rapidement, DCNS Do Brasil a pu, suite à la signature du contrat PROSUB, appuyer la création d’ICN, comme elle une société de droit brésilien. Chargée de porter industriellement PROSUB,  Itaguaí Construções Navais, qui employait 80 personnes il y a un an, verra en 2013 ses effectifs atteindre un millier de collaborateurs, Brésiliens pour l’essentiel.



Formation à la soudure sur le site de Cherbourg (© DCNS)


Développer et maintenir des compétences


Afin de réaliser le programme, la filiale de DCNS et Odebrecht a entrepris de construire un réseau de fournisseurs locaux pour l’acquisition d’équipements destinés aux sous-marins, le but affiché du programme étant de démultiplier les retombées sur l’industrie brésilienne. Pour y parvenir, ICN s’est entourée de partenaires locaux chargés d’identifier les sous-traitants et de l’aider dans les domaines de la contractualisation et du suivi de mise en œuvre de contrats avec les fournisseurs. Dans le même temps, un important volet consacré à la formation est mis en œuvre par ICN, en collaboration avec l’organisme brésilien SENAI et le ministère français de l’Education nationale. L’objectif est de fortifier et développer l’industrie brésilienne en proposant aux futurs ingénieurs, techniciens et ouvriers brésiliens des formations donnant accès à des diplômes reconnus. L’un des grands enjeux d’ICN est, en effet, de développer et maintenir des savoir-faire, ainsi que des emplois dans le pays, pour permettre la construction, puis la maintenance de sous-marins. A ce titre, l’entreprise a non seulement mis en place des stages en France, mais a aussi développé des partenariats avec les grandes écoles techniques et les centres de formation au Brésil. Elle a, par ailleurs, ouvert une école de soudure, afin que les personnels puissent acquérir les compétences spécifique à la réalisation de sous-marins.



Vue du futur chantier et de la future base navale (© DCNS)


Un chantier colossal en baie Sepetiba


C’est sur cette base humaine et technique que repose PROSUB, un projet véritablement colossal par son ampleur. Au-delà des premiers travaux réalisés sur le S-BR 1, à Sepetiba, d’imposantes infrastructures sont sorties de terre : Une Unité de Fabrication de Structures Métalliques (UFEM), destinée à la réalisation de grandes sections pré-équipées de sous-marins, et un chantier naval doublé d’une base, où les sous-marins seront achevés puis entretenus.  Les deux sites, séparés de 5 kilomètres, sont été reliés par une route et un tunnel, percé dans la colline. A l’instar de Laubeuf, à Cherbourg, le chantier attenant à la base sera doté d’une grande nef, où seront assemblées les sections réalisées par l’UFEM. Une fois assemblés, les bâtiments seront ensuite mis à l’eau au moyen d’un ascenseur.



Vue de l'UFEM (© DCNS)


Placés sous la responsabilité d’Odebrecht, les travaux, titanesques, dureront en tout 5 ans et représentent 9000 emplois directs et 27.000 emplois indirects. DCNS fournit, dans ce cadre, une assistance à la maîtrise d’ouvrage : « Nous apportons à nos partenaires brésiliens notre savoir-faire en termes d’infrastructures. Ainsi, nous travaillons sur les spécifications techniques des bâtiments, des installations et des équipements nécessaires à la réalisation, l’exploitation et la maintenance de sous-marins ».
L’UFEM va travailler avec la société brésilienne Nuclep, située à proximité. Chargée de réaliser les tronçons de la coque résistante, Nuclep a fabriqué en 2012 une section de qualification, passée au crible par les ingénieurs de DCNS afin d’être certifiée, avant de débuter la réalisation des anneaux destinés à la partie arrière du premier sous-marin, qui sera aménagée par l’UFEM. La nef de construction du chantier doit, quant à elle, être achevée début 2015, date à laquelle elle accueillera les sections avant et arrière pour les « jonctionner ». Le S-BR 1 doit réaliser ses essais en mer en 2016, sa livraison étant prévue mi-2017. Entièrement réalisés au Brésil, les trois sous-marins suivants seront livrés au rythme d’une unité tous les 18 mois, soit, normalement, début 2019, mi-2020 et début 2022.



Inauguration de l'école de conception, en 2010 (© DCNS)


Assistance pour la conception du premier SNA brésilien


En parallèle, DCNS assiste la marine brésilienne pour la conception de son premier sous-marin nucléaire d’attaque. Le groupe intervient sur les parties non nucléaires du SN-BR, le développement de la chaufferie étant de la responsabilité des Brésiliens. En septembre 2010, une école de conception de sous-marins a été inaugurée sur le site DCNS de Lorient. Architecture d’ensemble, architecture système, aménagement, spécifications et choix des équipements… Vingt-cinq ingénieurs de la marine brésilienne y ont été formés par leurs homologues français durant deux ans. Forts de cet apprentissage, ils sont repartis pour le Brésil afin de débuter la phase d’avant-projet du SN-BR. DCNS les assistera avec une équipe d’ingénierie qui mobilisera 25 personnes d’ici la fin 2013. Le futur SNA brésilien, réalisé dans le nouveau chantier d’Itaguaí, doit être livré en 2025. Grâce à l’accord conclu avec la France, le Brésil va donc maîtriser la conception et la réalisation de sous-marins parmi les plus évolués du monde, une capacité stratégique répondant aux ambitions du géant sud-américain sur la scène internationale.



Scorpène chilien (© DCNS)


Des opportunités sur l’ensemble du marché sud-américain


L’importance des enjeux maritimes, notamment la protection des zones économiques et des richesses qu’elles recèlent, poussent le Brésil mais aussi les différents pays d’Amérique latine à développer leurs moyens navals. Et l’industrie française y joue sa partie depuis plusieurs décennies pour permettre aux marines de moderniser leurs équipements. « L’Amérique latine constitue une grande zone d’opportunités. Le marché le plus important est celui des sous-marins, pratiquement toutes les marines disposant de bâtiments du Type 209 qu’elles souhaitent moderniser ou remplacer », note un responsable commercial. Ainsi, en 1997, le Chili a commandé les premiers sous-marins du type Scorpène, conçus et commercialisés à l’époque par DCNS et l’Espagnol Navantia, qui ont depuis « divorcé ». Coréalisés à Cherbourg et Carthagène, les O’Higgins et Carrera ont été livrés en 2005 et 2006. DCNS a, par ailleurs, participé à la remise à niveau des deux unités chiliennes du Type 209, se faisant d’ailleurs une spécialité dans la modernisation de ce type de bâtiment de conception allemande. Ainsi, le système de combat français SUBTICS a été retenu pour équiper ces sous-marins, tout comme leurs homologues des marines équatorienne et vénézuélienne. Fort de cette expérience, DCNS pourra proposer des solutions autour du Scorpène et de l’Andrasta (son petit sous-marin conçu pour les opérations littorales), quand il s’agira, dans les 15 prochaines années, de remplacer les unités du Type 209. Dans le domaine des bâtiments de surface, on notera que DCNS a également été retenu par la marine colombienne dans le cadre de la modernisation des quatre frégates de la classe Padia. Aux côtés du champion national du secteur, d’autres industriels français oeuvrent aussi en Amérique du Sud. CMN, on l’a vu, avec ses designs de patrouilleurs, mais aussi le chantier vendéen Ocea qui, avec sa discrétion et son efficacité habituelles, se positionne également.



Patrouilleur du type Vigilante (© CMN)

terça-feira, 5 de fevereiro de 2013

  1. Default Peru To Build 13 New Naval Vessels, Daewoo Modernizes Peruvian Shipyard

    It is a follow up to this thread, though the topic is more expansive so I decided to make a new thread.

    http://www.militaryphotos.net/forums...-designed-LPDs

    More news of the Peruvian naval program came to light with the February 2013 edition of Seapower Digital. The final joint production contract, tentatively valued at around $600 million, wiill involve 13 ships, comprised of two LPD, four OPVs, and six patrol boats of DSME designs, excluding Korean submarines that may be built by DSME for Peru in Korea at a later date. DSME will provide the ship designs while Samsung Thales will supply weapons and combat systems. DSME has began preparation to modernize the SIMA shipyard for the program, possibly with a submarine depot maintenance facility. Overall organization of the program is similar to what Korea has done with Indonesia in the past.

    Peru To Build 13 New Naval Vessels
    By AMI INTERNATIONAL INC.

    The Peruvian Ministry of Defense has signed a $300 million contract with Peru’s government shipyard SIMA for the construction of 13 naval vessels. The vessels will be built at SIMA’s main shipyard in Callao and small vessel facility at SIMA Iquitos. South Korea’s Daewoo Shipbuilding and Marine Engineering (DSME) and Samsung Thales are
    providing technical support.

    The 13 ships include two 7,000-ton logistic support ships, one sailtraining ship, four offshore patrol vessels (OPVs) and six coastal patrolboats. All of these vessels are believed to be of South Korean designs as DSME signed a memorandum of understanding (MoU) with the Peruvian government in April to build and modernize its naval vessels.

    The big question for Peru is if it can actually build all 13 vessels within the $300 million contract. While construction costs are relatively cheap in Peru when compared with Korea, a second cash infusion of up
    to $300 million may be needed to complete all 13 units as planned. The new patrol boats could begin delivering by 2014, the OPVs by 2016 and the first logistic support ship in 2018.

    Although new submarines were part of the original MoU, they were not part of this agreement as the submarines will have to be built in South Korea. SIMA Peru has never built submarines.

    http://www.seapower-digital.com/seap...302?pg=42#pg42
    Daewoo modernize Peruvian
    2013-01-30

    Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering of Korea (DSME) is said to proceeding modernization of largest shipyard in Peru, Servicios Industriales de la Marina S.A. (SIMA), with the Peruvian government.

    SIMA was established in 1950 as a state-owned shipbuilding company (succeeding the Naval Factory founded in 1845) and is well known as a leading company specializing in building and repairs, targeting the Peruvian Navy and domestic/international shipowners.

    DSME is said to sign a contract soon on the modernization of the shipyard. Also, DSME is allegedly known to be considering the depot maintenance for submarine with the Peruvian government.

    http://www.globmaritime.com/news/shi...rnize-peruvian
    This is the second major shipbuilding upgrade and naval modernization program that Korean shipbuilders are undertaking in the South American region. Hyundai has another such work going on in Brazil. It also ties in with the Peruvian KT-1 deal concluded recently.

  2. Daewoo OPV (with a hangar!) and AIP submarine at Euronaval 2012:





terça-feira, 22 de janeiro de 2013

‘Multiple Spaces’ Flooded on Stranded U.S. Minesweeper

Jan. 20, 2013 - 02:12PM   |  
By CHRISTOPHER P. CAVAS   |   Comments
The Guardian remains hard aground on Tubbataha Reef in the Philippines. In this view from Jan. 19, the ship, which struck the reef bow-on, has been swung broadside to the reef by wind and waves. The reef is clearly visible in the foreground.
The Guardian remains hard aground on Tubbataha Reef in the Philippines. In this view from Jan. 19, the ship, which struck the reef bow-on, has been swung broadside to the reef by wind and waves. The reef is clearly visible in the foreground. (Armed Forces of the Philippines)

“Multiple spaces” are flooded aboard the minesweeper Guardian, still stranded on a reef in the Philippines since Jan. 17.

While the ship’s condition remains stable, a U.S. destroyer has arrived on the scene in the Sulu Sea and a salvage team headed by a rear admiral is being established as more ships and assets head to the area.

Weather conditions remain rough, and the ship, once pointed straight into the reef with her bow hard aground, has swung broadside on, where most of the starboard hull is in contact with the coral.

As of the night of Jan. 19 Eastern Standard Time, the ship experienced a “slight increase to a port list,” according to the Navy. But as of the evening of Jan. 20 Philippine time, there was no evidence the ship was taking on more water. Concerns persist, however, that the ship will sustain further damage.
No injuries have been reported, and the entire crew of 79 sailors was taken off the ship Jan. 17. No one has been back on board the Guardian, the Navy confirmed.

On Jan. 18, the service revealed that a digital chart used by the ship to navigate in the region misplaced the location of a reef by about eight nautical miles, and may have been a significant factor when the ship drove on to the reef on Jan. 17.

As of Jan. 18, U.S. Navy ships have been directed to “operate with caution” when using similar electronic charts and compare the map data with paper charts, which are considered accurate.

The Guardian drove onto Tubbataha Reef around 2:25 a.m. on Jan. 17 (some sources cite a date of Jan. 16, since that was the date in Washington, D.C., when the incident occurred; there is a 13-hour time difference between Washington and the reef). The reef is about 80 miles east-southeast of Palawan Island in the western portion of the Philippine archipelago.

The ship was at Olongapo City in Subic Bay, and was en route to Indonesia when she struck the reef, according to the Navy. Earlier plans for the ship to refuel at Puerto Princessa in Palawan Island were cancelled before the Guardian left Subic Bay, the Navy said, and media reports that the minesweeper was bound for Puerto Princessa when she struck the reef are incorrect.

The Guardian is homeported at Sasebo, Japan.
The mine countermeasures vessel, with a wooden hull sheathed in fiberglass, has been taking on water and moving on the reef, and 79 crew members were taken off the ship on Jan. 18, 45 transferring to the Navy survey ship Bowditch and 34 sailors to the C-Champion, a commercial vessel chartered by the Navy’s Military Sealift Command.

The Guardian has not been abandoned, the Navy said, and the service said removal of the crew was a temporary safety measure. But the ship remains threatened by the weather, according to the Navy official. Rough, unpredictable seas coming from different directions added to the ship’s movement on the reef.

Aerial surveys by U.S. Navy P-3C Orion maritime surveillance aircraft indicated no fuel leaks and no additional flooding on the ship on Jan. 20, a Navy official said, although the hull continues to be battered, particularly on the port side.
The Japan-based destroyer Mustin arrived on the scene on Jan. 19 and is assisting, the Navy official said. A salvage assessment team is on board the Bowditch. On Jan. 20, 36 Guardian crewmembers were transferred to the Mustin, and as of the evening of Jan. 20, 35 sailors remain on the C-Champion with 8 on the Bowditch.

The Mustin departed the scene Jan. 20 for Puerto Princessa on Palawan Island to embark Rear Adm. Thomas Carney, commander of Task Force 73 and the U.S. Navy’s Singapore Area Commander, who will take charge of the salvage operation. The destroyer is expected to be back on scene with the Guardian by Jan. 21.

A Philippine salvage tug, the Trabajador, also is on the scene and assisting, as is the Philippine Coast Guard. The salvage ship is equipped with environmental container booms but has been unable to deploy them in the rough weather. Conditions are expected to improve Jan. 22, and the booms will be deployed when the weather permits, the Navy said.
Forecasts for the region over the next one to two days are for 15-to-20-knot winds and four-to-six-foot seas.

The Vos Apollo, an anchor-handling ship from Singapore, is expected to arrive at Puerto Princessa Jan. 21 to load lighterage and oil recovery equipment for the salvage operation, the Navy said
.
Other U.S. Navy teams are gathering at Puerto Princessa to assist the operation, including a Seabee detachment, technicians from the Southwest Regional Maintenance Center, and a Navy marine chemist.

The Pearl Harbor-based salvage ship Salvor also is en route, although she is not expected on the scene until late next week.

Digital Error

The Digital Nautical Charts (DNC) used by the Guardian and most Navy ships are produced by the National Geospatial-Intelligence Agency (NGA), a largely secret organization headquartered in Springfield,Va.

The DNC charts come in several versions. “General” and “coastal” versions are used in open areas such as the Sulu Sea, and “approach” and “harbor” versions are used for operating in and around harbors. According to an NGA memo sent to the Navy on Jan. 18, the error was in the coastal DNC, apparently in use on board the Guardian at the time of the grounding.

The general DNC and hardcopy charts show the reef’s location correctly, NGA said.

Letitia Long, the agency’s director, told the Navy that the coastal DNC chart for the Sulu Sea would be corrected by Jan. 30, and advised ships not to use DNC coastal charts in the area until then.

The Navy’s head navigator took things a step further, advising in a message sent to the fleet Jan. 18 “to operate with caution when using NGA-supplied Coastal Digital Nautical Charts due to an identified error in the accuracy of charting in the Sulu Sea.”

Rear Adm. Jonathan White, Oceanographer and Navigator of the Navy, said in the message that preliminary analysis of the error indicates it “resulted from incorrect geographic rectification of satellite imagery used to build” the coastal DNC charts.

“NGA has found no other anomalies, but is currently conducting a comprehensive review of its source data,” White said in the message.
He cautioned Navy ships “to compare coastal DNC charts with general DNC library charts, and not rely on [a] single source for navigation data.
“Commanding officers,” White added, “are directed to report any anomalies immediately to NGA.”

The agency expects to complete its review of all coastal DNC charts by Jan. 22, White noted.

A Navy official cautioned that while the digital chart error may have contributed to the incident, an accident investigation is continuing.
“This guidance to the fleet does not presuppose the cause of the USS Guardian grounding,” the official said Jan. 18. “The investigation will look at a number of potential contributing factors.”

The Guardian is commanded by Lt. Cmdr. Mark Rice, who first reported to the ship in October 2011.

The 14-ship minesweeper fleet, which generally toils in obscurity, has become the focus of major refurbishment and modernization efforts with the delay of planned replacements, renewed concerns about anti-mine capabilities, and a surge deployment to the Persian Gulf.

Guardian is one of four ships forward-deployed to Japan and is assigned to Mine Countermeasures Squadron 7. Four other mine countermeasures ships are homeported at Bahrain, where four San Diego-based ships also are operating. Two others remain at San Diego, home base for the mine force.
The ships entered service between 1987 and 1994.

Environmental Worries

The Guardian grounding triggered worries in the Philippines about potential damage to the coral reef, which is in a Unesco World Heritage zone where entry is restricted. Many local media are portraying the incident as an environmental issue, rather than a maritime accident.

No fuel leaks have been reported from the ship as of Sunday evening local time, but on Saturday, the U.S. Seventh Fleet commander issued a statement of regret regarding the grounding.

“As a protector of the sea and a sailor myself, I greatly regret any damage this incident has caused to the Tubbataha Reef,” said Vice Adm. Scott Swift. “We know the significance of the Tubbataha Reefs Natural Park and its importance as a World Heritage Site. Its protection is vital, and we take seriously our obligations to protect and preserve the maritime environment.”
In the statement, the Seventh Fleet declared that, “When the Guardian is safely recovered by the U.S. Navy, the U.S. government will continue to work with the Republic of Philippines government to assess the extent of the damage to the reef and the surrounding marine environment caused by the grounding. The Republic of the Philippines government was promptly informed of the incident and is being updated regularly by U.S. officials.”


segunda-feira, 14 de janeiro de 2013


Naval Industry News - Peru, South Korea
 
 
 
Details emerge on Peruvian Navy future DSME designed LPDs
 
Details have emerged regarding the construction of two Landing Platform Dock (LPD) ships for the Peruvian Navy. Known as "Buque Multipropósito" these ships will be constructed locally at the SIMA Callao shipyard, with technical assistance from Korean shipbuilder Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME).

Keel laying for the first of class is expected to occur this year. It is reported that those two LPDs will be an evolution of an existing DSME design: The Indonesian Navy Makassar class LPD. The Indonesia built (by local shipyard PT Pal) Makassar class have a length of 125m for a standard displacement of 7,300 tons. They can carry up to 35 vehicles, 5 helicopters (2 in hangar), 218 troops and 2 landing crafts in a well deck.
     
Details have emmerged regarding the construction of two Landing Platform Dock (LPD) ships for the Peruvian Navy. Known as "Buque Multipropósito" these ships will be constructed locally at the SIMA Callao shipyard, with technical assistance from Korean shipbuilder Daewoo Shipbuilding & Marine Engineering (DSME).
The future Peruvian Navy LPD
     
DSME signed a Memorandum of Understanding (MOU) on 10th April 2012 with Peru’s Ministry of Defense for naval vessel co-production at the head quarters of the Defense Acquisition Program Administration (DAPA).

Through this agreement, DSME is to provide technological support and oversee the construction of the naval vessels ordered by the Peruvian Government. The Government of Peru has the desire to enter into large scale naval vessel projects which includes submarines, submarine depot maintenance, and multipurpose naval support vessel