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segunda-feira, 25 de janeiro de 2010

UM NAVIO PARA CRISES ,O BPC DA CLASSE MISTRAL

Mise sur cale du bâtiment de projection et de commandement Dixmude

Mise sur cale du premier bloc du BPC Dixmude, hier à Saint-Nazaire
crédits : BERNARD BIGER - STX FRANCE SA


21/01/2010

C'est hier, sous un soleil éclatant et au son de la cornemuse, que le bâtiment de projection et de commandement Dixmude a été mis sur cale aux chantiers STX de Saint-Nazaire. Cela faisait plus de six ans qu'une unité militaire aussi importante n'avait pas été mise sur cale en France. Positionné au bord de la forme A, le premier bloc du navire, pesant 439 tonnes, a été soulevé par le portique et minutieusement déposé au fond d'une cale de construction vide de tout paquebot depuis juillet 2009. C'est là, dans les prochains mois, que les autres structures constituant le navire vont être progressivement assemblées, en vue d'une mise à flot en fin d'année. Déjà, sur l'aire de pré-montage, de nombreux blocs sont disposés, dont celui doté du bulbe d'étrave. Après la pose du bloc sur la ligne de tins s'est déroulée la cérémonie des pièces. Selon la tradition, des pièces de monnaie sont déposées dans un réceptacle soudé dans les fonds, afin de porter chance au navire. Ces pièces ont été déposées par l'amiral Pierre-François Forissier, chef d'état-major de la marine (qui a aussi offert une pièce au soudeur); Jacques Hardelay, directeur général de STX France et Pierre Legros, directeur de la division système naval de surface chez DCNS. STX et DCNS marchent, en effet, main dans la main sur ce projet (suite de l'article après les photos de la cérémonie).


L'amiral Forissier, Jacques Hardelay et Pierre Legros (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Pose du premier bloc du Dixmude (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


L'amiral Forissier posant la pièce de la marine (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Les responsables de DCNS, de la Marine, de STX et de la DGA (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Le réceptacle contenant les pièces est soudé (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


L'amiral Forissier s'entretenant avec le soudeur (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)


Le premier bloc posé dans la forme de construction (© : MER ET MARINE - V. GROIZELEAU)

Sistership des BPC Mistral et Tonnerre, le Dixmude a été commandé par la Direction Générale de l'Armement (DGA) en avril dernier au titre du plan de relance de l'économie. Destiné à soutenir l'activité déclinante des chantiers civils, ce marché de plus de 400 millions d'euros représente 1.5 million d'heures de travail pour STX France et 1.2 million d'heures pour ses sous-traitants. Le site nazairien réalisera les trois quarts du projet en valeur, aboutissant en avril 2011 à la livraison d'une plateforme propulsée et aménagée. Le Dixmude rejoindra alors Toulon, où DCNS procèdera à l'intégration du système de combat (SENIT 9) et du système de communication. Cette phase représente 200.000 heures de travail pour le groupe naval militaire, qui doit livrer le bâtiment à la Marine nationale fin 2011/début 2012.


Le BPC Tonnerre (© : MARINE NATIONALE)


Le Mistral avec 6 hélicoptères sur le pont (© : MARINE NATIONALE)


Hélicoptère Tigre sur le Mistral (© VINCENT GROIZELEAU)


Hélicoptères Puma sur le Mistral (© VINCENT GROIZELEAU)


Hélicoptère Tigre sur l'ascenseur tribord du Mistral (© SIRPA TERRE)


Hélicoptère Gazelle dans le hangar (© VINCENT GROIZELEAU)

Le BPC disposera, notamment, d'un radar de veille MRR-3D de Thales, ainsi que de systèmes d'autoprotection (canons de 30mm, lanceurs Simbad). Pour l'essentiel, il sera identique à ses deux prédécesseurs. Seul un traitement des obsolescences a été entrepris (notamment au niveau du système de communication), la seule grande différence par rapport aux Mistral et Tonnerre étant l'ajout d'un second propulseur d'étrave. Le système propulsif sera identique, avec 4 diesel-générateurs et deux pods (moteurs électriques placés sous la poupe, dans des nacelles orientables).


Un pod du Mistral (© : VINCENT GROIZELEAU)


La passerelle du Mistral (© : VINCENT GROIZELEAU)

Comme ses jumeaux, le Dixmude mesurera 199 mètres de long pour un déplacement de 21.500 tonnes en charge. Doté de six spots d'appontage et d'un pont d'envol de 5200 m2 relié à un hangar par deux ascenseurs, il pourra embarquer 16 hélicoptères lourds. Ses garages pourront accueillir 70 véhicules (dont 13 chars Leclerc), alors que des logements sont prévus pour 450 hommes de troupe en plus de l'équipage (180 marins). On notera que, par rapport aux navires militaires traditionnels, les BPC ont bénéficié du savoir-faire des chantiers de Saint-Nazaire en matière de transport de passagers. Les hommes de l'armée de Terre disposent d'un confort qu'ils ne connaissaient pas auparavant, les postes comptant au maximum 6 places et étant dotés, chacun, d'un bloc sanitaire.


Véhicules au pont garage (© VINCENT GROIZELEAU)


Véhicules au pont garage (© VINCENT GROIZELEAU)


Les EDA-R seront dérivés du L-CAT (© : JEAN-LOUIS VENNE)


L-CAT déchargeant des véhicules sur le radier non-immergé (© : MARIE BABEY)


L-CAT dans le radier du Mistral (© : MARIE BABEY)


CTM dans le radier du Mistral (© : JEAN-LOUIS VENNE)


Le radie s'ouvre par une porte arrière (© : VINCENT GROIZELEAU)


Le BPC Mistral et des CTM (© : JEAN-LOUIS VENNE)


Débarquement de char sur un CTM du Mistral (© : JEAN-LOUIS VENNE)

En matière d'opérations amphibies, un radier de 885 m2 avec rampe arrière permettra d'abriter quatre chalands de transport de matériel (CTM) ou deux Engins de Débarquement Amphibie Rapides. Ces EDA-R, dérivés du L-CAT conçu par CNIM, ont été commandés à quatre exemplaires en 2009 (également au titre du plan de relance), quatre unités supplémentaires étant en option. A noter que le BPC pourra également mettre en oeuvre des engins de débarquement sur coussin d'air LCAC, des essais avec la marine américaine ayant été réalisés avec succès sur le Tonnerre.


PC sur le Mistral lors de l'exercice Loyal Midas (© : MARINE NATIONALE)

En dehors de cette capacité de projection de force, le BPC disposera d'un vaste PC (850 m2), permettant de loger un état-major de 150 personnes à même de gérer une opération interarmées et interalliée, notamment grâce aux importants systèmes de communication (Liaisons 11 et 16, système de communication par satellite Syracuse III...). Enfin, les installations hospitalières du navire seront très développées, s'étalant sur une surface de 750 m2. Elles comprendront deux blocs opératoires et 69 lits d'hospitalisation. En cas de besoin, l'hôpital peut s'agrandir en utilisant une partie du hangar situé à proximité.


Evacuation sanitaire (© : MARINE NATIONALE)


Bloc chirurgical embarqué (© : MARINE NATIONALE)


Salle de soins sur le Mistral (© : VINCENT GROIZELEAU)

Extrêmement polyvalents, les BPC peuvent effectuer des missions très variées, allant du débarquement d'une force aéroterrestre sur une plage au commandement d'une opération militaire internationale. Ainsi, au second semestre de cette année, le Mistral sera le navire de commandement de la composante maritime de la force de réaction rapide de l'OTAN (NRF 15). Les BPC peuvent aussi être utilisés comme transports de troupes et de matériels. Ainsi, en optimisant au maximum l'espace (et sans contraintes d'opérations) on pourrait embarquer à bord une quarantaine d'hélicoptères de type Gazelle. La capacité en véhicules pourrait, quant à elle, passer à 150 unités. Il serait également possible, en cas de besoin, d'embarquer près d'un millier de soldats pour une courte durée. Bien entendu, il faudrait alors faire des choix, le BPC ne pouvant évidemment pas tout embarquer en même temps.


Le Tonnerre et un CTM (© : MARINE NATIONALE)

Dès l'été 2006, alors qu'il n'était même pas encore admis au service actif, le Mistral a, en outre, démontré l'intérêt de ce type de navire pour les évacuations de ressortissants. Dépêché en urgence à Beyrouth lors des combats entre le Hezbollah libanais et l'armée israélienne, le BPC a accueilli des milliers de civils, évacués vers Larnaca. Durant l'opération baliste, l'état-major de la marine avait calculé que le navire pouvait embarquer jusqu'à 4000 civils sur un trajet de 8 heures. En réquisitionnant le hangar hélicoptères et en utilisant les larges coursives, 700 lits furent finalement installés, auxquels s'ajouteront au fil des jours 2200 matelas gonflables.


Lors de l'opération Baliste (© : MARINE NATIONALE)


Lors de l'opération Baliste (© : MARINE NATIONALE)


Fret destiné au sinistrés du cyclone Nargis, en 2008 (© : MARINE NATIONALE)

Validé au Liban, le concept du BPC est, de même, tout à fait approprié pour les opérations humanitaires. En cela, il bénéficie de ses capacités d'emport, de mise en oeuvre d'hélicoptères et d'engins de débarquement (après une catastrophe les infrastructures sont souvent hors d'usage), mais aussi de la présence de son hôpital embarqué. Ainsi, en mai 2008, 1000 tonnes de fret humanitaire ont été chargées sur le Mistral, une cargaison qui était destinée aux sinistrés birmans du cyclone Nargis.
Enfin, les BPC servent, à partir de cette année, à la formation des officiers élèves de la marine, en remplacement du porte-hélicoptères Jeanne d'Arc.
En tout, la Marine nationale doit aligner quatre BPC du type Mistral ; le Dixmude devant remplacer le transport de chalands de débarquement Foudre. Pour le moment, le quatrième de la série, qui doit succéder au TCD Siroco, doit être réalisé dans la seconde moitié de la décennie.
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segunda-feira, 11 de janeiro de 2010

2010: Perspectivas para as Crises e os Conflitos nas Relações Internacionais

REVISTA ELETRÔNICA DO TEMPO PRESENTE/TEMPO/www.tempopresente.org

2010: Perspectivas para as Crises e os Conflitos nas Relações Internacionais
por: Francisco Carlos Teixeira Da Silva
Coordenador do Laboratório de Estudos do Tempo Presente/TEMPO/Universidade do Brasil/UFRJ.

O ano de 2009 não apresentou grandes novidades ou esperanças maiores sobre o que poderá nos esperar em 2010, por mais que a eleição de Barack Obama o tenha sugerido. Em um ano, as crises mantiveram-se praticamente as mesmas e a tão esperada “nova abordagem” das relações internacionais na verdade não aconteceu. Deu-se, isso sim, a instauração de um clima mais aberto, mais voltado para o entendimento em alguns campos, em particular entre os grandes centros de poder. O clima de enfrentamento e de desconfiança, típico da Era Bush, foi suplantado pelo discurso mais aberto e disponível à negociação de Obama. Contudo, desde o fim da velha ordem mundial (a Guerra Fria, de 1945-1991), a possibilidade de um choque cataclísmico entre grandes potências é bastante baixa.



A natureza dos novos conflitos – longe de uma nova ordem mundial pacífica e baseada em negociações internacionais conforme se esperava ao fim da Primeira Guerra do Iraque (1991) – é seu caráter assimétrico (o conflito entre fortes e fracos, no mais das vezes o fraco organizado em forma de Estado-rede em vez de Estado-Nação) ou mesmo dissimétrico (onde se enfrentam dois Estados-Nação, mas de capacidades altamente diferenciadas) 1. Assim, 2009 reafirmou a nova natureza dos conflitos internacionais: nebulosos, desiguais, dispersos e com uso amplo de recursos táticos altamente sofisticados, em especial o recurso a uma ampla panóplia antimecanização (visando anular o poder tecnológico do adversário) 2. Não podemos ainda esquecer, o retorno em força dos conflitos tipicamente convencionais, como foi a guerra entre a Rússia e a Geórgia em razão da Ossétia 3, conforme nos ensina Lucien Poirier (ver nota um). O fim do risco nuclear imediato – de Estado para Estado – abriu o caminho, claramente para o retorno das grandes operações militares de caráter clássico, sem as implicações decorrentes da possibilidade da “escalada nuclear”. Assim, o fim do “equilíbrio do terror”, a no balance condition, onde a possibilidade de golpear o adversário com força militar desequilibrada, buscando uma solução militar para as crises, é uma marca da nova ordem mundial, conforme o demonstram as guerras atuais (Iraque I e II, Líbano e Gaza, Geórgia).

O risco nuclear, por sua vez, foi empurrado para a borda do sistema dos Estados-Nação. Durante as décadas passadas o pensamento estratégico ocupou-se em “pensar o impensável”: como sobreviver, e se possível, vencer num conflito termonuclear total. Superada tal condição imediata, com a aceitação tácita e diplomática das grandes potências atômicas da negociação e do compromisso cooperante, o risco atômico tornou-se marginal. Trata-se, no momento, de controlar dois desenvolvimentos da possibilidade de uso do atômico (e do químio-biológico) enquanto armas:


i de um lado, a posse de tais armas pelo Estado-rede, que por suas características próprias não é suscetível a dissuasão;

ii
de outro lado, impedir o acesso de Estados-párias (the rogue states) a tal possibilidade, limitando o clube dos possuidores de armas de destruição de massas a um número restrito de Estados convertidos à lógica da responsabilidade westfaliana 4.

Devemos, assim, pensar as condições de conflito e crise da Nova Ordem Mundial a partir das premissas teóricas acima expostas, abrindo caminho para a análise dos mais importantes dossiês críticos atuais e cujo desenrolar será a base das relações internacionais em 2010.


Desta forma, no tocante às grandes crises, mantiveram-se os termos herdados da Administração Bush (2001-2009). A melhoria das relações deu-se principalmente no relacionamento dos Estados Unidos com os demais centros de poder do planeta. Assim, a chegada de Obama ao poder resultou, sem qualquer dúvida, numa ampla melhoria do relacionamento com a Europa, encerrando o velho e inútil debate provocado por Donald Rumsfeld (então secretário de defesa de Bush) sobre a “velha” e a “nova” Europa. Em especial a França, agora com Nicolás Sarkozy, e a Espanha, voltam a alinhar-se com a política externa americana, em detrimento das relações com a Polônia, Itália e outros aliados neoconservadores de Washington
5. Assim, a “fratura atlântica”, no interior da própria OTAN foi fechada, sem grandes esforços com a mudança de comando em Washington. Em segundo lugar, o relacionamento com a Federação Russa que havia chegado ao ponto mais baixo na Conferência de Segurança de Munique e na cúpula da OTAN em Bucareste, em 2008 (quando se discutiu a proposta americana de incorporação a Ucrânia e da Geórgia) também sofreram uma notável melhoria com as novas posturas da Administração Obama 6. Na conferência de Munique, o premier russo Vladimir Putin fez uma fala curta e dura, advertindo os EUA, e o Ocidente geral, contra a tentativa de isolamento da Rússia, em especial em virtude do projeto da Administração Bush de construir um escudo antimíssil em antigos países do Pacto de Varsóvia, literalmente às portas das regiões estratégicas da Federação Russa. Na verdade, já antes de março de 2009, em tratativas secretas, a Administração Obama ofereceu a Moscou o desmantelamento do programa do escudo antimíssil na Europa em troca de um alinhamento – que acabará se convertendo em realidade ao longo de 2009 – dos russos sobre o dossiê iraniano. Assim, Obama conseguiu uma vitória diplomática significativa, isolando ainda mais os iranianos, poupando gastos astronômicos com armas (no momento em que o déficit americano torna-se um peso alarmante em plena crise econômica mundial) 7. Tais acordos abririam o caminho para, mais tarde – na conferência de cúpula de Moscou, em julho de 2009 -, iniciarem-se conversações entre Washington e Moscou visando à redução dos arsenais nucleares de ambos os países, invertendo a tendência dominante dos oito anos da Administração Bush 8. Por fim, e de forma significativa, a primeira missão externa da nova secretária de Estado, Hillary Clinton, foi em direção a Ásia Oriental, visitando a China, Coréia do Sul e Japão. O relance de uma parceria Washington-Beijing, um ponto forte da Administração Clinton, voltou para agenda principal norte-americana. Os temas econômicos, a questão da subvalorização do Yuan – e seu impacto sobre as contas externas americanas – e o dossiê da Coréia do Norte foram pontos centrais da atenção norte-americana em Beijing 9.

Entretanto, outros campos do relacionamento internacional não tiveram a mesma dinâmica da qual foram objeto europeus, russos e chineses. Após um começo promissor, por exemplo, de Obama na 39. Conferência da Organização dos Estados Americanos, OEA, em San Pedro de Sula (Honduras)
10, a America Latina foi, ainda uma vez, abandonada ao mesmo ritmo tradicional dos formuladores norte-americanos. O mesmo ocorreu, mais tarde, com a “Cumbre” de Santo Domingos, quando Chavez e Obama tiveram um ensaio de aproximação. Mas, nada avançou a partir daí. Talvez pior. O estamento militar, e a diplomacia herdade de Bush, ao lado do lobby neoconservador no Congresso Americano, conseguiram igualar a política de Bush e Obama para o hemisfério Ocidental. Desde uma abordagem inócua para as terríveis questões econômicas e de segurança em curso no México, até o fiasco do anúncio do acordo militar com a Colômbia (o qual as chancelarias do continente souberam pelos jornais) culminante na postura ambígua sobre o golpe militar em Honduras. O aparente esvaziamento da eterna querela com Hugo Chávez conseguiu ganhar novo conteúdo – após todos vaticinarem que Chávez ficaria, perante Obama, sem discurso – quando o presidente dos Estados Unidos aceita gerir sete bases militares no território colombiano.

A sensação de frustração rapidamente espalhou-se pelo hemisfério, variando desde um martelamento contínuo como as críticas venezuelanas contra o acordo militar Washington-Bogotá até o sentimento de frustração claramente manifestado por Brasília.


Alguns especialistas em política externa, ligados ao Partido Democrata norte-americano, sentiram-se tão desconfortáveis perante a ausência de proposições claras e alternativas, que tiveram que sair à cena para defender a política externa da Administração Obama. Talvez a mais significativa intervenção – pelo veículo utilizado e pelo prestigio do autor – tenha sido o artigo de Zbigniew Brzezinski no número de janeiro/fevereiro de 2010 da Foreign Affairs. Desde o significativo título do artigo – Let Obama Be Obama (sic!) – até a verdadeira “arrumada” que o velho especialista dá aos assuntos externos americanos, o artigo assemelha-se a uma chamada à ordem para os departamentos de Estado e de Defesa, com sérias advertências encobertas sob o manto da compreensão e da benévola expectativa
11.

De qualquer forma, malgrado os novos termos apresentados para a diplomacia americana, em especial no discurso de Obama na cidade do Cairo, pouca coisa transformou-se em realidade. O estruturado discurso perante a elite egípcia, repondo os termos das relações dos Estados Unidos, e em conseqüência do Ocidente, com o Islã, constitui-se numa peça de elevado valor epistemológico em relações internacionais
12. Mas, não resultou em mudanças significativas sobre o apoio norte-americano aos regimes reacionários do Oriente Médio, a mediação no conflito entre Israel-Palestina ou na permanente vontade de intervir por ações militares bruscas, como ocorreu ao longo de 2009 no Paquistão e no Iêmen 13.

No grande mapa das relações internacionais, por sua vez, a anunciada “nova abordagem” proposta pela Administração Obama, também não aconteceu. De saída, três grandes dossiês, ou crises, internacionais, permanecem em cena, com um grande potencial de desdobramento grave.

A crise norte-coreana
Em primeiro lugar a insistência da Coréia do Norte em avançar com seu programa de rearmamento, inclusive nuclear. Trata-se, tipicamente, de uma “estratégia de fuga para frente”. Sem saída política ou econômica, o regime – quase condenando sua população à fome e ao trabalho forçado - investe em uma espetacular corrida armamentista. Especialmente na balística, onde já obteve notórios sucessos, e na produção de armas nucleares. Busca, assim, uma janela aberta para receber divisas – a Coréia ainda possui clientes compradores de armas na África e no Oriente Médio – mas, principalmente, uma forma de obrigar a comunidade internacional a aceitar seus termos. O que a Coréia deseja? O seu reconhecimento pelos EUA e o Japão, acompanhado de um tratado de segurança, garantindo sua plena existência. E, em seguida, de forma urgente, ajuda econômica. Alimentos e combustíveis estão no topo da lista. Pyongyang estaria disposta a renunciar aos seus programas, inclusive entregar as armas nucleares existentes, abrir suas instalações a Agência Internacional de Energia Nuclear/AIEA, caso as conversações 1+5 (Coréia do Norte+EUA, China, Rússia, Japão e Coréia do Sul), Beijing, caminhem nesta direção. A alternativa – a má alternativa – seria a escalada da crise em direção a uma nova guerra na península. Fonte:
14

Neste caso, ninguém está seriamente interessado. O impacto sobre a economia internacional seria imenso, com os riscos sobre a riqueza de Seul e Tóquio, ambos sobre ameaça direta dos mísseis de Pyongyang. A nova geração de mísseis coreanos comprovadamente pode colocar em risco ao menos 15 grandes cidades japonesas, além do fato de que Seul e outros grandes centros industriais da Coréia do Sul estão, igualmente, ao alcance dos mísseis e, mesmo, da artilharia norte-coreana. Da mesma forma, importantes instalações norte-americanas em Okinawa, Guam ou no Havaí estão, também, sob ameaça. Embora não seja capaz de vencer uma nova guerra peninsular, a capacidade de Pyongyang causar um dano terrível as duas grandes economias orientais é comprovada, particularmente depois dos testes nucleares realizados em 2009 15. Além disso, a guerra causaria um dramático movimento de fuga de capitais, derrubando o yen e causando uma crise financeira mundial.
Percepção de risco por parte do Japão em face do desenvolvimento da balística norte-coreana. Neste caso trata-se do míssil No-Dong AI, testado em 1996. Já em 2004 os testes com No-Dong B alcançaram 2750/4000 km; os mísseis Taep´o-dong 1 chegaram a 2000/2900km; em 2005 osTaep´o-dong II voaram 3750-15.000km; em 2005 o míssil NKSL-X foi anunciado como capacidade orbital, tal qual o ensaio de 2009 com os Taep´o dong III.

Os EUA não possuem tropas ou meios mecanizados suficientes para uma operação contra os norte-coreanos e precisariam da ajuda, paradoxal, da China Popular. Uma onda de nacionalismo sacudiria o Japão, podendo levar o país – ante a ameaça dos mísseis norte-coreanos - a um vasto programa de rearmamento militar, inclusive nuclear. O Japão poderia fazê-lo em 18 meses, com facilidade e segurança, posto que possui os meios financeiros e tecnológicos. Este seria um cenário de crise estratégica profunda na região mais rica do planeta, com uma reviravolta profunda nos dados estratégicos macrorregionais. Nem China, nem EUA e nem Rússia gostariam de um renascimento militar do Japão. Muito especialmente a China Popular, que se veria na iminência de desviar vultosos recursos de seu programa de desenvolvimento econômico e social para a construção de uma gigantesca panóplia nuclear, abrindo uma gigantesca crise estratégica na Ásia Oriental. É neste sentido que as negociações de Beijing devem ser consideradas o melhor caminho para a resolução da crise, evitando uma escalada bélica que nenhuma das partes verdadeiramente deseja. A declaração do Presidente Obama, em dezembro de 2009, sobre a necessidade de um common understandings com Pyongyang foi bem recebida na capital norte-coreana. Assim, as declarações de fim de ano do “Querido Líder” coreano, favoráveis a um entendimento com os EUA, traduzem a compreensão de ambos os lados de que a melhor, ou mesmo a única saída, é a negociação
16. Para isso será necessário convencer o público interno de ambos os lados. Nos EUA os setores neoconservadores, alijados do poder, mas ativos na Comissão de Política Externa e de Defesa do Congresso, bem como no interior do CentCom, procurarão desenvolver esforços em direção a um maior endurecimento com Pyongyang. Da mesma forma, os setores nacionalistas em Tóquio, buscando o acirramento da crise para justificar uma saída de restauração do poder militar nacional, apostam num incidente – principalmente entre a Marinha Imperial e a Marinha norte-coreana nas águas disputadas do Mar do Japão - que possa justificar uma ação militar capaz de emancipar, de uma vez por todas, o Japão dos entraves decorrentes da II Guerra Mundial. Por sua vez, em Pyongyang, onde o “Querido Líder” dá claros sinais de decrepitude física e se joga abertamente a sucessão, os pilares do regime – as forças armadas, o Partido e a burocracia do Estado – lutam para estender seu controle sobre o Estado 17. A firmeza (ou a temeridade) em face dos Estados Unidos e do Japão joga um importante papel de definição no jogo político interno da Coréia.


Assim, malgrado todos estejam interessados numa solução negociada – embora não haja acordo sobre os termos de tais negociações – é sempre possível, que o perigoso jogo de apostar no risco permanente possa fugir de controle. Os termos aceitáveis seriam, para Washington e Tóquio, os seguintes: i. o fechamento, sob supervisão da AIEA, das instalações nucleares de Yongbion; ii. O desmantelamento dos programas armamentistas, tanto da balística quanto atômico; iii. O compromisso da Coréia do Norte em não transferir tecnologia sensível para nenhum outro país. Para Pyongyang os termos aceitáveis seriam: i. imediato reconhecimento diplomático do regime norte-coreano por Washington e Tóquio; ii. Assinatura de acordo de paz; iii. Ajuda econômica imediata e constante, em troca da entrega dos estoques de armas hoje existentes sob domínio norte-coreano.


Tal acordo supõe, contudo, medidas prévias de mútua confiança hoje inexistentes. Assim, as declarações do mês de dezembro são, por enquanto, um primeiro e tímido passo na direção certa.

A crise iraniana:
O Segundo dossiê de crise, em aberto e com condições de evolução em direção a uma crise mundial, é o programa de rearmamento iraniano, com seus polêmicos esforços de capacitação nuclear. Ao contrário de Pyongyang, Teerã nega a existência de um programa de rearmamento nuclear, declarando suas instalações nucleares como visando exclusivamente fins civis. Ocorre que a credibilidade do regime islâmico iraniano, em especial do Governo Ahmandinejad, é quase zero. O papel do governo nas eleições presidenciais de 12 junho de 2009, e a subseqüente onda de repressão aos oposicionistas, acelerou a descrença da comunidade internacional na capacidade do regime iraniano negociar de boa fé
18. Ao mesmo tempo a descoberta de mais uma usina nuclear, não declarada a AIEA, em Qom e a decisão de construir outras dez, aceleraram a crença em várias capitais – em especial Tel Aviv, Berlim, Paris e Washington - que o Irã pretende tornar-se uma potência nuclear.

As explicações oferecidas por Teerã para existência de plantas nucleares secretas são plausíveis. Para os iranianos as informações passadas para a AIEA iriam, inexoravelmente, parar em mãos israelenses e serviriam para guiar os possíveis bombardeios de Israel numa provável ação preemptiva. Assim, a multiplicação das instalações nucleares, sua blindagem e caráter subterrâneo, são exigências de segurança decorrentes das ameaças israelenses. Claro, para Israel, por sua vez, o caráter secreto do programa iraniano seria uma prova cabal da existência de um esforça militar para construir armas nucleares. Assim, a desconfiança de ambos os lados alimenta um clima incapaz de favorecer a busca de uma solução negociada
19 .

Além disso, o Irã possui instrumentos de pressão sobre Israel de extrema eficácia. Hoje, as duas frentes de luta aberta entre palestinos e israelenses, em Gaza e no sul do Líbano (com o Hizbollah e o Hamas) são municiados, protegidos e financiados por Teerã. Boa parte das armas utilizadas por palestinos são provenientes do Irã, além de recursos financeiros. Desta forma, para Israel, a eliminação dos iranianos como um fator estratégico de alto risco no Oriente Médio é entendida como uma necessidade vital
20.

A postura da oposição anti-Ahmanidejad também é um dado importante, tendendo a potencializar uma ação preemptiva. Ao contrário do que se poderia esperar os reformistas ligados a Mir Moussavi e as outras lideranças reformistas, não dão sinais de uma postura mais conciliadora ou moderada em relação ao programa nuclear ou mesmo em face de Israel. Muito possivelmente ante a possibilidade de ser acusada de traição, de ser uma carta do inimigo sionista e imperialista, a oposição mantém uma postura de defesa da liberdade iraniana em desenvolver sua capacidade nuclear
21. Tal postura pode levar os estrategistas israelenses a acreditar na inexistência de uma alternativa de negociação em Teerã, com ou sem Ahmanidejad.
O Irã já possui uma ampla geração de mísseis com capacidade de transportar uma ogiva nuclear, tornando a questão ainda mais grave. Trata-se de mísseis Shahab-3 e Shahab-4, com alcance entre 1200 e 2000 quilômetros. Ao mesmo tempo, o Irã teria comprado e adaptado 18 unidades de mísseis BM-25, com alcance de 2500 quilômetros, chegando a ameaçar os países do Sul e centro da Europa, além de todo o Oriente Médio.


A constituição do Grupo dos 5+1 para negociar com o Irã – ainda sob a Administração Bush – foi uma tentativa européia de evitar uma ação precipitada dos Estados Unidos e, ao mesmo tempo, dar uma resposta para crise, evitando que Israel se adiantasse numa ação preemptiva. Contudo, a ação do G-5+1 parece, ao longo de 2009, ter esgotado suas possibilidades. O Grupo dos 5+1 (são os cinco membros do Conselho de Segurança da ONU mais a Alemanha) mesmo chegando a proposta de garantir o enriquecimento do urânio do Irã na Rússia, não pode dar garantias a Teerã da aceitação israelense e, nem mesmo, que este seria um começo do retorno pleno do Irã à comunidade mundial. Incluir-se-ia aí, o que o governo iraniano exige, o fim do bloqueio norte-americano.


A crise estratégica no Oriente Médio
Tal capacitação do Irã muda radicalmente o mapa estratégico do Oriente Médio, onde a superioridade convencional das forças armadas israelenses manteve, durante quase 50 anos, o conjunto das forças árabes em situação de inferioridade. De qualquer forma, numa situação de emergência – em face de um ataque convencional especialmente maciço e feroz - Israel (que não possui profundidade estratégica para um recuo e contra-ataque) recorreria a um arsenal nuclear (cerca de 200 ogivas atômicas, a partir da central nuclear de Dimona, no Neguev) capaz de dissuadir o velho bordão de “lançar os judeus ao mar”.



Ora, a capacitação do Irã – em armas atômicas e na balística de longo alcance – anula com as defesas estratégicas de Israel e altera a balança de poder no Oriente Médio. Da mesma forma, as bases americanas e seus emaçamentos de tropas – como no Iraque ou Arábia Saudita – e as instalações petrolíferas em toda a região, tornar-se-iam alvo de chantagem iraniana. O abastecimento de petróleo da Europa, da China Popular, do Japão e de Taiwan estaria seriamente ameaçado.


Da mesma forma, o Irã desenvolveu duas possíveis estratégias de dissuasão ( e um corolário de amedrontamento do Ocidente ) em face do risco de ataque preemptivo israelo-americano:


i de um lado, o uso de recursos de uma guerra naval assimétrica contra a frota americana no Golfo, fechando esta vulnerável via de abastecimento energético mundial 22;

ii
de outro lado, utilizaria sua capacidade balística para atingir, com tiros de saturação, os centros populacionais de Israel, como Tel Aviv e Haifa. Além disso, promoveria, sem dúvida, um ataque maciço a Dimona, buscando transformar a usina nuclear israelense em uma imensa bomba suja;

iii
Como corolário, também é de se esperar um violento recrudescimento de ataques terroristas a partir das redes xiitas de militância espalhadas no Oriente Médio e Europa.



Algumas das instalações nucleares iranianas e as possibilidades de ataque israelense. In: http://www.mcculloughsite.net/stingray/israel_iran_invasion8x6.gif

Por outro lado, um Irã militarmente nuclear, provocaria a reação no interior do próprio mundo muçulmano. Três países muçulmanos (sunitas) na região ver-se-iam também ameaçados: Turquia, Arábia Saudita e Egito. Todos três são grandes e antigos centros de civilização muçulmana, com pretensões hegemônicas na região. Uma detonação nuclear de Teerã causaria uma corrida por armas nucleares por parte destes países, tudo em busca de reconstruir um novo equilíbrio estratégico. Neste caso seria um “novo equilíbrio do terror”, sob o signo das armas atômicas, como aquele havido entre URSS e EUA durante a Guerra Fria. Só que dessa feita as armas atômicas estariam sob o controle de governos instáveis, autoritários e mal-amados por suas populações (exceto Turquia). Neste cenário uma intervenção norte-americana passaria a ter alta prioridade, apenas prejudicada pela experiência mal feita, mal concebida e mal conduzida da guerra no Iraque.


Claro, a segurança de Israel teria um papel de grande relevância em todo este processo. A opinião pública americana poderia considerar que um ataque ao Irã é incontornável, principalmente os setores influenciados pelo neo-evangelismo. Para estes, sem a realização do Grande Israel e a reconstrução do Tempo – onde hoje é a Esplanada das Mesquitas – não haverá o Segundo Advento. Assim, a realização do sonho de Eretz Israel é parte fundamental da própria Vinda, ou retorno, do Messias. Da mesma forma, para setores estratégicos no interior do CentCom – em disputa aberta com o PacCom - é fundamental não perder o controle do Oriente Médio, considerado região-pivot do poder americano. Tais elementos podem facilitar uma ação americana contra Teerã. Mas, neste momento não são fatores ainda suficientes.


Este é, em verdade, um grande impedimento para uma ação preemptiva norte-americana contra o Irã. Mas, este não é o caso de Israel. Como o mais afetado pela expansão militar e o empoderamento iraniano, a possibilidade da iniciativa partir de Tel Aviv, no momento que se confirme a existência de um programa atômico militar iraniano, é grande. Este talvez seja o cenário de mais alto risco para 2010, e onde as alternativas diplomáticas são bastante baixas como gestão de crise.


Entretanto, uma tentativa de ação preemptiva israelo-americana – ou iniciada por Israel e seguida, ante o clamor da opinião pública pelos EUA – precisaria de um ato concreto de ameaça iraniana. Isso poderia se dar em três condições: i. se, Teerã desencadear uma ofensiva contra Israel utilizando do Hamas e do Hizbollah, ameaçando os centros civis do país com armas antimecanização e foguetes do tipo Katyuscha; ii. caso o Irã realize uma prova nuclear; iii. caso o desenvolvimento, já em curso, da balística iraniana, seja considerada insuportável do ponto de vista da segurança de Israel.

O Afeganistão e a Al-Qaeda:
O terceiro dossiê é o Afeganistão – o cemitério dos impérios -, onde a história se confirma. Tal como russos (ao longo do século XIX), ingleses (em 1842, 1878-1888 e 1919), depois soviéticos (entre 1979 e 1989), os americanos estão descobrindo a impossibilidade de conduzir uma guerra convencional neste país das montanhas.


Neste momento, por mais contraditório que seja, a Inteligência e as FFAA americanas sofrem fortes baixas no Afeganistão, de forma muito semelhante ao que aconteceu com os soviéticos e, mesmo, com os próprios americanos no Vietnã nos anos ´60. A nova estratégia praticada no país – em especial depois que o general David Petraeus assumiu o CentCom, não possui nenhuma novidade conceitual. Os objetivos americanos são resumíveis nos seguintes pontos:


i Causar o maior número de baixas possíveis entre os talibãs;

ii
Dividir a direção do movimento, buscando atrair os setores “moderados”;

iii
Romper com os laços entre talibãs e a população;

iv
Manter um governo favorável aos EUA.

É neste sentido que não distinguimos qualquer diferença entre a estratégia adotada no Afeganistão, depois de 2008, e aquela praticada com retumbante fracasso no Vietnã
23. Da mesma forma, para completar o quadro de erros dramáticos cometidos na condução do conflito, cada vez mais o regime instaurado pelos ocupantes em Kabul se assemelha ao regime patrocinado pela América em Saigon. Ambos os regimes são detestados pela população local, ambos são profundamente corruptos e ineptos na gestão da coisa pública. As instituições básicas do Estado, como a polícia, a burocracia do Estado, as FFAA e a justiça são ausentes, ou ineficazes, ou profundamente corruptas. Em especial a polícia e as FFAA são envolvidas, largamente, no tráfico de drogas, que cria redes e hierarquias próprias no interior do Estado afegão 24.

A própria compreensão por parte dos americanos sobre o país, bem como sobre o que são os talibãs e, obviamente o papel da Al-Qaeda no conflito, é pobre e mesmo confusa. É bem verdade que depois de 2007, sob impacto da resistência iraquiana e do recrudescimento do conflito no Afeganistão – com seu debordamento sobre o Paquistão – os americanos resolveram reavaliar sua ação local. Grande parte da arrogância e do tecnicismo estratégico em vigor depois de 1991 foi considerado nocivo. Durante os anos do imediato pós-Guerra Fria, em especial de 1991 até 2003 (o começo da Guerra no Iraque) os americanos estavam convencidos que possuindo a superioridade tecnológica – incontestável – estariam, de saída, em condições de resolver positivamente os conflitos. A velha noção de “névoa de guerra”, a atrição clausewitiziana, era relegada ao museu das guerras – a tristemente chamada Doutrina Rumsfeld. Contudo, as dificuldades encontradas no Iraque e no Afeganistão, sua expansão para o Paquistão, Iêmen, Somália, etc... impulsionaram uma revisão no tecnicismo estratégico americano. A saturação da doutrina com o famoso e inútil conceito de R.A.M/Revolução em Assuntos Militares, como solução para tudo, caiu por terra. Já na elaboração do novo manual de contra insurgência – a versão FM3-24 sob responsabilidade do General Petraeus – deu-se uma notável importância para os elementos classificados como “culturais” 25. Contudo, os pretensos elementos “culturais” que deveriam explicar a resistência de populações tradicionais ao benfazejo american way of life, em suma, alguns princípios de antropologia cultural existente no texto (em especial nos itens de Human Terrain Teams) são inúteis. Trata-se de uma série de lugares comuns, a maior parte derivada da antropologia colonial européia, anterior a 1940. As noções explicativas de tradição, honra, religião, laços sociais são rasas e na maior parte das vezes redundaram em desastres no Vietnã, na Argélia ou no Congo. As análises estão marcada, aí, pelo exotismo terceiro-mundista, que substituiu a arrogância tecnicista com o mesmo dogmatismo 26.

Da mesma forma, como falta antropologia na compreensão do Afeganistão, falta uma rigorosa sociologia na compreensão do movimento talibã. A identificação – repetida
ad nauseumpelo próprio Presidente Bush e seguida pela mídia americana – dos mujahedin como “cavemen” é, no limite, cômica. E é, também, em seus resultados, trágica. A simples identificação dos guerrilheiros como pré-lógicos, irracionais, míticos e não dialogais não vai ajudar em nada na busca de uma solução não-militar para o conflito. Hoje, o talibã é compreendido pela população local – e é isso que importa na construção das condições de diálogo – como um movimento autenticamente afegão (pouco importando suas origens na Inteligência paquistanesa). A única organização verdadeiramente nacional, ao contrário do governo instalado em Kabul e sustentado pelas tropas estrangeiras e de infiéis. Além disso, a identificação do talibã com a etnia e o idioma dominante – pachtum – e com o Islã, somam-se com seu caráter nacional. Ao contrário do comumente aceito, os anos de exílio interno e de resistência do talibã ensinaram grande flexibilidade ao movimento. Assim, as exigências mais radicais – como uso da barba pelos homens, proibição do cinema, de música e fotos – foram abandonadas. Da mesma forma, baseando-se largamente no universalismo islâmico – o talibã abriu-se ao conjunto das etnias afegãs, evitando mostrar-se como um movimento puramente pachtum.

A compreensão, também, da Al-Qaeda e sua lógica de ação precisariam ser revistas. Não só o Afeganistão, ou o Waziristão paquistanês, não são os centros nevrálgicos do terrorismo mujahidin. Os grandes ataques ao Ocidente – Nova York e Washington (11/09/2001), Londres (07/07/2005), Madrid (o 11/04) ou mesmo a tentativa falhada na noite de Natal de 2009 com um avião da United em Chicago – partiram da própria Europa. Tecnicamente a porta de entrada tem sido países como Alemanha ou Holanda, ou diretamente através de suas próprias redes de cidadãos residentes de origem islâmica, como nos atentados em Madrid (11/04/2004) e na Escócia (Glasgow, 30/06/2007).


Mesmo os terríveis atentados em Bali (02/10/2007) ou Mumbai (27/11/2008) tiveram suas origens em movimentos de rebeldia com bases notavelmente locais, muitas vezes com o beneplácito de funcionários da polícia de países vizinhos ou mesmo locais. Assim, um trabalho adequado sobre os riscos do terrorismo deveriam ser melhor distribuídos entre os países ocidentais evitando uma ênfase exagerada nas ações militares em países distantes.





É verdade que a Administração Bush ao desviar recursos, e a aceitação interna, da guerra para a nova frente do Iraque, em 2003, prejudicou imensamente a condução da guerra no Afeganistão. Naquele momento, a Al Qaeda estava desorganizada e seus quadros em fuga e o regime talibã refugiado nas montanhas na fronteira do Paquistão. Em vez de investir na finalização das operações e garantir a segurança das zonas ocupadas, Washington retirou-se da frente do conflito e entregou as operações aos grupos locais afegãos e as empresas privadas. Iniciaram-se, então, grandes desastres, como na batalha de Tora Bora ( dezembro, 2001 ).


Em seguida, aturdido pelas condições surgidas no Iraque – onde não previra a resistência local -, permitiu que a guerra contra talibãs e a Al-Qaeda – de longe o conflito mais importante, verdadeiramente contra os EUA – evoluísse para uma situação de guerra larval, que o inimigo soube aproveitar. Entre 2003 e 2007 os talibãs, quase destruídos, se reorganizaram e passaram à ofensiva e a Al-Qaeda, que tinha se refugiado nas montanhas do sul do país, pode respirar e avançar sobre novos territórios. A natureza oligárquica e corrupta do regime implantado pelos americanos com Hamid Karzai só aumentou a popularidade de Talibãs-Al-Qaeda. Nas eleições de 2009 ficou patente para todos – incluindo aí a ONU – o caráter corrupto do regime, capaz de fraudar em larga escala o processo eleitoral
27. Por fim, o conflito expandiu-se para o Paquistão, ocupando as províncias do Noroeste e o Waziristão, e daí criando novas bases que atingem a Índia e a Indonésia com graves atentados.

O principal aliado americano na região, o Paquistão, treme hoje e sua própria existência está ameaçada. Para controlar a força da coalizão Al-Qaeda/Talibã – capaz de efetuar atentados de grande porte no interior de cidades como Karachi e Islamabad – os Estados Unidos inauguraram, em silêncio, uma tática de novo tipo. Trata-se do uso extensivo de ataques aéreos a partir de naves de controle remoto, os chamados drones. Estas aeronaves, da classe Predator, dotados de mísseis teleguiados Hellfire, estão atuando nos chamados “Territórios Tribais do Paquistão”, diretamente dirigidos de Fort Langley, nos Estados Unidos, o quartel-geral da CIA. Os resultados, embora positivos num primeiro momento, culminaram na morte de centenas de civis e na própria desmoralização do governo paquistanês, incapaz de impedir que seu aliado americano haja em seu território matando civis
28. Para 2010 os Estados Unidos, que em fim resolveram voltar a enfrentar o conflito com o deslocamento de mais 30 mil soldados americanos ( e esperam-se outros 10 mil europeus ), devem conter os avanços do Talibãs-Al-Qaeda, estabilizar e dar uma face aceitável ao regime de Kabul e garantir o equilíbrio do Paquistão. Em fim, a missão americana na Ásia Central multiplicou-se e avolumou-se, obrigando Obama ao envio de mais tropas para a região no exato momento em que ganhava o Nobel da Paz. As ações armadas americanas, visando destruir as bases e o maior número possível de mujahedins – principalmente com drones – causou duas reações imediatas. De um lado, um forte mal-estar na população local, que acusa as tropas aliadas de não distinguir entre mujahedins e a população civil. Neste sentido, os esforços dos aliados em ganhar a simpatia da população local podem estar sendo destruído pela tática de “guerra de drones” praticada pela CIA na região. Por outro lado, os próprios mujahedins reagiram com uma brutal série de atentados atingindo – no mais grave atentado da sua história – diretamente o quartel-geral da CIA no Afeganistão, além de levar a guerra ao coração de Islamabad, capital paquistanesa. Desde forma, a coalizão Talibã-Al Qaeda pretende desacreditar o governo paquistanês e obrigá-lo a afastar-se dos EUA e, ao mesmo tempo, desencorajar a permanência americana na região.

Neste contexto, o dossiê Afeganistão/Paquistão avoluma-se como um dos mais graves para Administração Obama em 2010
29.



NOTAS
1. É extrema relevância, no atual momento dos conflitos da era pós-nuclear, um retorno ao classicismo nos estudos sobre as guerras e, fundamentalmente, na reconstrução da inteireza epistemológica das doutrinas bélicas. O interregno de 1945 ( ou 1947 ou 1949 ) até 1991 provocado pela Guerra Fria e a condição MAD ( de mútua destruição assegurada ) foi suplantado. Da mesma forma a chamada “Inversão clauzewitzniana” também o foi. Isso quer dizer que i. o risco de escalada nuclear dos conflitos é bastante baixa, o que libera as forças convencionais para um amplo uso, marcando o retorno da guerra convencional ou clássica como forma central de conflito entre os Estados-Nação; ii. A aparição de formas avançadas, tecnologicamente sofisticadas, de guerra irregular, sob a forma de conflitos assimétricos, contrapondo o Estado-Nação a formas novas de Estado-rede, tais como o terrorismo, o narcotráfico, o crime transfronteiriço, etc... Um texto revelador sobre o tema – e que foi durante muito tempo ignorado em função da fixação tecnicista da estratégia pós-Guerra Fria, é a análise magistral do general francês Lucien Poirier da Primeira Guerra do Golfo ( ou do Iraque, em 1991), quando afirma: “...a Guerra do Golfo restaurou a violência nas suas funções anteriores e marca uma transformação de peso na sua trajetória histórica. ‘’ Ver POIRIER, Lucien. La Guerre du Golfe dans La genealogie de La stratégie. In: Revue Stratégique, no. 51, 3º. e 4º. Trimestre, 1991.
2.
Foi assim no caso da “Guerra dos 34 Dias” entre Israel e o Hizbollah, no sul do Líbano em 2006, paralisando as defesas estratégicas do Estado de Israel e causando fortes danos humanos e materiais a uma potência militar da qualidade de Israel. Neste conflito o Hizbollah utilizou largamente foguetes – Note bene: foguetes, não mísseis, Katyuscha, de fabricação iraniana, causando literalmente a evacuação de Haifa – maior porto de Israel e 121 baixas militares, com 628 feridos; além disso – o que o mais grave – os foguetes do Hizbollah causaram 43 baixas civis, e 4262 feridos ( em grau variado de gravidade ). O uso de uma arma primitiva, os erros da inteligência em prever esse tipo de conflito e as táticas errôneas do Tsahal foram, em verdade, um forte choque para os estrategistas israelenses. Mas, em 2009 este típico conflito assimétrico foi reafirmado em Gaza, no Iraque, e recrudesceu imensamente no Afeganistão. Também Somália e Iêmen são exemplos típicos da assimetria bélica atual. Para uma ampla análise do conflito Israel-Hizbollah ver: Winograd Commission submits Interim Report em: ISRAEL MINISTRY OF FOREIGNAFFAIRS.http://www.mfa.gov.il/MFA/Government/Communiques/2007/Winograd+Inquiry+Commission+submits+Interim+Report+30-Apr-2007.htm.
3.
Sobre a guerra entre russos e georgianos em 2008, um típico conflito clássico, entre forças convencionais, ver: “Georgia pays price for its Nato ambitions: The outbreak of hostilities between Russia and Georgia is really about Nato, the West and spheres of influence”. The Telegraph, 08/08/2008, em: http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/europe/georgia/2524629/Georgia-pays-price-for-its-Nato-ambitions.html.
4.
O debate sobre a atualidade e vigência da doutrina da dissuasão numa condição de assimetria está em LITWAK, Robert. Diplomacy and force. The Stanley Foundation’s Conference: April 26-27, 2007. A percepção inicial de que na Nova Ordem Mundial as condições de dissuasão só eram eficazes entre Estados-Nação de caráter westfalianos foi feita por Condoleeza Rice. Ver sobre isso: RICE, Condoleezza & Dallin, Alexander (eds.) (1986). The Gorbachev Era. Stanford Alumni Association, 1992.
5.
Nos referíamos aqui a reação do então secretário de Estado dos EUA em face das críticas de Berlin e Paris ao tratamento da questão iraquiana. Ver: “Rumsfeld: France, Germany are 'problems' in Iraqi conflict. McCain predicts easy victory if war comes”. Thursday, January 23, 2003 Posted: 6:44 AM EST (1144 GMT) WASHINGTON (CNN) -- U.S. Defense Secretary Donald Rumsfeld Wednesday dismissed French and German insistence that "everything must be done to avoid war" with Iraq, saying most European countries stand with the United States in its campaign to force Iraqi President Saddam Hussein to disarm.
6.
Na Conferência de Bucareste, organizada pela NATO, malgrado a pressão da Polônia e dos Países Bálticos, ferrenhamente anti-russos, a posição da França e a Itália – contrárias a incorporação da Geórgia e da Ucrânia – acabou sendo vencedora. A incorporação das duas antigas ex-repúblicas soviéticas a OTAN teria desencadeado uma reação nacionalista extremamente agressiva em Moscou. Ver a análise da agenda da conferência em: http://www.nato.int/docu/update/2008/04-april/e0402b.html; e ainda: http://www.summitbucharest.ro/en/1.html
7.
Ver The Guardian: “Obama offers to drop missile project if Russian helps deal with Iran”, 03/03/2009 em : http://www.guardian.co.uk/world/2009/mar/03/obama-russia-iran-nuclear. A proposta de Obama veio como uma resposta, apaziguadora, ao risco anunciado por Moscou, logo após as eleições americanas, de desencadear uma nova corrida armamentista entre os dois países: “Russia Gives Obama Brisk Warnin. Kremlin Plans Missiles Targeting NATO if U.S. Defense Shield Proceeds”. MOSCOW, Nov. 5 – Ver: Whasington Post, 06/11/2008 em: http://www.washingtonpost.com/wp-dyn/content/article/2008/11/05/AR2008110502987.html.
8.
Ver sobre isso: “Obama, Russia’s Medvedev Agree to Further Missile Defense Talks”. Washington — The United States and Russia have agreed to continue talks on proposed missile defenses in Europe.“We have instructed our experts to work together to analyze the ballistic missile challenges of the 21st century and to prepare appropriate recommendations, giving priority to the use of political and diplomatic methods,” President Obama and Russian President Dmitry Medvedev said in a joint statement released July 6 in Moscow. Em:http://www.america.gov/st/peacesec-english/2009/July/20090706122119dmslahrellek0.8060266.html.
9.
Ver: Hillary Clinton pleads with China to buy US Treasuries as Japan looks on US Secretary of State Hillary Clinton has pleaded with China to continue buying US Treasury bonds amid mounting fears that Washington may struggle to finance bank bail-outs and ballooning deficits over the next two years. Em: TheTelegraph,22/02/2009:http://www.telegraph.co.uk/finance/financetopics/financialcrisis/4782755/Hillary-Clinton-pleads-with-China-to-buy-US-Treasuries-as-Japan-looks-on.html.
10.
A reunião, com a presença de Hillary Clinton, serviu basicamente como uma ponte para a redefinição da política norte-americana para o continente, culminando na suspensão das sanções, da OEA, contra Cuba. Infelizmente o bloqueio norte-americano não foi suspenso por Obama. Ver: OAS GENERAL ASSEMBLY IS THE ONLY FORUM TO DEBATE ABOLISHING 1962 RESOLUTION ON CUBA, SAYS SECRETARY GENERAL INSULZA.April17,2009. Em: http://www.oas.org/oaspage/press_releases/press_release.asp?sCodigo=E-136/09.
11.
Ver BRZEZINSKi, Zbigniew. Let Obama Be Obama. From Hope to Audacity. In: Foreign Affairs, Jan/Feb 2010, pp. 16-30.
12.
OBAMA, Barack. REMARKS BY THE PRESIDENT ON A NEW BEGINNING .Cairo University Cairo, Egypt, June 4, 2009, em: http://www.whitehouse.gov/the_press_office/Remarks-by-the-President-at-Cairo-University-6-04-09/
13.
Ver sobre os ataques norte-americanos, durante o ano de 2009, sobre o Paquistão: US to escalate drone attacks on Pakistan .The White House is thought to have ordered a dramatic escalation in America's "drone war" in Pakistan's remote tribal areas. Tais ataques são importante elemento no processo de descredito do governo de Islamabad face a sua propria poipulação e são utilizados propagandisticamernte pela Al-Qaeda. Em: Islamabad fears the CIA has been told to increase the number of missile attacks against Taliban and al-Qaeda targets close to the Afghan border. American leaders have publicly voiced their frustration at Pakistan's failure to target Mullah Omar's Balochistan base, from where he is believed to direct the war against Nato forces in Afghanistan: The Telegraph, 31/12/2009: http://www.telegraph.co.uk/news/worldnews/northamerica/usa/barackobama/6728577/US-to-escalate-drone-attacks-on-Pakistan.html. No caso do Iêmen, uma guerra opõe os interesses do Irã e da Arábia Saudita, facilitando a radicalização e a penetração de agentes da Al-Qaeda. Os Estados Unidos assumiram claramente a defesa dos sauditas, intervindo no conflito. Ver: 20 de Dez de 2009: Obama Orders Attack in Yemen On orders from President Barack Obama, the U.S. military launched cruise missiles early Thursday against two suspected al-Qaeda sites in Yemen, administration officials told ABC News in a report broadcast on ABC World News with Charles Gibson. One of the targeted sites was a suspected al Qaeda training camp north of the capitol, Sanaa, and the second target was a location where officials said "an imminent attack against a U.S. asset was being planned." The Yemen attacks by the U.S. military represent a major escalation of the Obama administration's campaign against al Qaeda. ABC News. http://blogueacartilha.blogspot.com/2009/12/obama-orders-attack-in-yemen.html
14.
http://images.google.com.br/imgres?imgurl=http://www.bulgarmak.org/yongbyon_map.gif&imgrefurl=http://www.bulgarmak.org/korea_arsenal.htm&usg=__50znGh81vj6ie3H00Aw9zqo_lx0=&h=350&w=395&sz=29&hl=pt-BR&start=1&um=1&tbnid=W_4AAVbXJ9Er-M:&tbnh=110&tbnw=124&prev=/images%3Fq%3Dyongbion%252Bplant%26hl%3Dpt-BR%26sa%3DG%26um%3D1
15.
“North Korea tests nuclear weapon 'as powerful as Hiroshima bomb'Country risks further international isolation as underground nuclear explosion triggers earthquake”. The UN security council will hold an emergency meeting in New York later today to discuss its response to the latest escalation in the crisis. Obama and other leaders did not offer details on the council's possible response.China, North Korea's key ally, said it was "resolutely opposed" to the test, urging its neighbour to avoid actions that would sharpen tensions and return to six-party arms-for-disarmament talks.Japan, which considers itself high on the North's potential hit list, said it would seek a new resolution condemning the test.Russian defence experts estimated the explosion's yield at between 10 and 20 kilotons, many times more than the 1 kiloton measured in its first nuclear test in 2006 and about as powerful as the bombs the US used against Hiroshima and Nagasaki at the end of the second world war. One kiloton is equal to the force produced by 1,000 tonnes of TNT.The force of the blast made the ground tremble in the Chinese border city of Yanji, 130 miles away. In:The Guardian.co.uk, Monday 25 May 2009 16.17 BST, http://www.guardian.co.uk/world/2009/may/25/north-korea-hiroshima-nuclear-test.
16.
“Obama, S. Korea agree on new approach to North”, In: By Blaine Harden Washington Post Staff Writer Thursday, November 19, 2009; They agreed on a common approach to dealing with North Korea, with Obama announcing that his special envoy, Stephen Bosworth, would travel to Pyongyang on Dec. 8 to try to persuade the government of Kim Jong Il to return to stalled six-party disarmament talks in Beijing. http://www.washingtonpost.com/wpdyn/content/article/2009/11/19/AR2009111900367.html. Ver ainda: “North Korea, U.S. agree to resume peace talks: report”, In: SEOUL (Reuters) - North Korea and the United States have agreed to resume suspended four-way talks to replace the tattered Korean War armistice with a permanent peace accord, South Korea's Yonhap news agency said on Sunday. Fri, Dec 11 2009;; http://www.reuters.com/article/idUSTRE5BC0CO20091213.
17.
É fundamental estudar e esclarecer a natureza do regime de Pyonyang e o comportamento de suas instituições. A mediocridade das análises da mídia Ocidental – sempre repetindo fórmulas fechadas sobre “a última ditadura stalinista” ou “a dinastia comunista” – não é suficiente para perceber as características e antecipar as ações do governo norte-coreano. Da mesma forma a ausência de um acompanhamento das instituições centrais do Estado – FFAA, Partido e burocracia do Estado – acentuam a falta de compreensão do fenômeno norte-coreano. Desde 1953, quando da derrota e do enfraquecimento da Coréia do Norte, Kim Il-sung (1912-1994), “o Grande Líder” – fundador da República e pai do atual “Querido Líder”, pode realizar uma série de expurgos no Partido Comunista, expulsando e executando as lideranças comunistas autônomas da Coréia. Em seguida deu-se o expurgo da facção “russa”, com o “desaparecimento” dos políticos pró-Moscou no interior do Partido. De forma continua Kim Il-Sung voltou-se contra a chamada “Faccção Yenan”, composta por um grande número de comunistas coreanos membros originais do Partido chinês e de orientação maoísta. A desestalinização na URSS e, em seguida, o conflito sino-soviético, deram largo grau de autonomia a Pyongyang ( cortejada tanta por Beijing quanto por Moscou e alvo da “ajuda” fraterna dos dois campos socialistas ). O núcleo do poder passa a ser exercido pelo grupo restrito de ex-combatentes da guerrilha coreana contra a ocupação japonesa na II Guerra Mundial e a própria família de Kim Il-Sung. Do ponto de vista formal o regime aproxima-se – em plena era da desestalinização – das formas de culto da personalidade típicas do stalinismo. Mas, o conteúdo é bem outro. Desde meados de 1966, Kim Il-sung organiza e impõe ao Partido Comunista uma doutrina nova e original sobre o socialismo, denominada de “Djoutché” ou “Joutche” ( anunciada já em discurso para o Partido em 1955 ), baseada largamente nos princípios gerais do confucionismo clássico chinês, com grande ênfase sobre a autoridade, hierarquia, independência nacional e auto-suficiência. Em 1970 o Partido assume oficialmente a doutrina djountché como o pensamento socialista autêntico da Coréia, inserindo seus princípios nos seus estatutos. Já em 1980 a declaração clássica de adesão ao marxismo-leninismo do Partido Comunista é substituída por elementos puramente djountché. Para um amplo debate sobre a natureza do regime norte-coreano ver: Il Comitato Italiano per lo Studio del Joutche ha lo scopo di studiare e far conoscere in Italia. "La via coreana al Socialismo".http://www.joutche.it; ver ainda: LACOSTE, Yves. Dictionnaire de Géopolitique. Paris, Flammarion, 1995, pp. 487 e ss.
18.
“Clashes show unresolved Iran crisis”. The clashes and arrests that marked Friday's Qud's (Jerusalem) Day marches have underlined once again how deep and unresolved the crisis and divisions in Iran remain, more than three months after the disputed re-election of President Mahmoud Ahmadinejad. In: BBC, Friday, 18 September 2009 22:29 UK, http://news.bbc.co.uk/2/hi/middle_east/8264075.stm.
19.
“Aucun Israélien ne peut croire Téhéran”, MAARIV ( Tel Aviv ), edição francesa, Courrier International, , no. 991, 29/10/2009, p. 33.
20.
“Israel: Le pire est peut-être à venir”, HAARETZ ( Tel Aviv ), edição francesa, Courrier International, , no.995, 26/11/2009, p. 26. Um dos temores de Israel, neste momento, é que Teerã desencadeie uma ação dupla nas fronteiras do país enquanto avança no seu programa nuclear, paralisando qualquer tipo de resposta do Estado judeu.
21.
“Pourquoi Washinton a sacrifié les réformateurs iraniennes” New York, Iranian.com, ver o conjunto da postura da oposição no exílio em: http://www.iranian.com.
22.
O desenvolvimento de táticas assimétricas para a guerra no mar é uma novidade importante. Os estrategistas iranianos citam, com freqüência, a Batalha de Salamina ( 480 a.C.) – entre a Pérsia ( logo, Irã) e as cidades gregas, quando unidades menores e mais maleáveis – as trirremes gregas – envolverem e afundaram um grande número de grandes unidades de transporte de tropas de Xerxes, rei da Pérsia. É neste sentido, que considerando as águas rasas e estreitas do Golfo Pérsico, a Marinha iraniana investe num grande número de lanchas torpedeiras e no uso extenso de mísseis terra-mar/terra-ar, escondidos nas escarpas sul do Golfo.
23.
Para um debate com um especialista americano, acima de qualquer suspeita de má vontade com a Administração Obama – trata-se de um professor de história da Universidade de Chicago e diretor do Adlai Stevenson Institute of International Affairs – ver:POLK, William. Violent Politics: a history of insurgency. Nova York, Harper Books, 2008.
24.
Os dados sobre o aumento da produção de drogas no país são estarrecedores : “Americans themselves admit that drugs are often transported out of Afghanistan on American planes. Drug trafficking in Afghanistan brings them about 50 billion dollars a year – which fully covers the expenses tied to keeping their troops there. Essentially, they are not going to interfere and stop the production of drugs. They engage in military action only when they are attacked. They don’t have any planned military action to eliminate the Mujahideen. Rather, they want to make the situation more unstable and help the Taliban to be more active. They even started negotiations with them, trying to direct them to the Central-Asian republics, to destabilize the whole region and set up their bases there.” In: Entrevista com o general Mahmut Garreev, antigo comandante das tropas soviéticas no Afeganistão. In: http://rt.com/Top_News/2009-08-20/afghanistan-us-drug-trafficking.html.Afghanistan, http://www.unodc.org/pdf/publications/afg_opium_economy_www.pdf, Vienna, 2003, p. 7-8) Ver também: McCoy, Alfred W.; Read, K. e Adams II, L. The Politics of Heroin: CIA Complicity in the Global Drug Trade., Nova York, Doubleday, 2003.
25.
Ver: FM 3-24MCWP333.5COUNTERINSURGENCY. Dezembro, 2006; In: http://www.usgcoin.org/library/doctrine/COIN-FM3-24.pdf.
26.
PORTER, Patrick. “Surprenante souplesse tactique des talibans em Afgeganistan” in: Le Monde Diplomatique, novembro de 2009, PP. 8/9.
27.
“Corrupt Afghan election a disaster for Western policy, but also an opportunity”, Straight.com, 11/09/2009, In: http://www.straight.com/article-256812/gwynne-dyer-corrupt-afghan-election-disaster-western-policy-also-opportunity.
28.
“Stratégie: drones de guerre au Pakistan”, New York Times, edição francesa, Courrier International, no. 997, 10/12/2009, p. 30.
29.
Ver a sucessão de ofensivas da resistência nos últimos dias de 2009 e começo de 2010: “Obama sob ataque interno”; O GLOBO, 31/12/2009, p. 24; “Talibã golpeia a CIA”, O GLOBO, 01/01/2010, p. 22; “Terror contra inocentes”, O GLOBO, 02/01/2010, p. 24.




TEIXEIRA DA SILVA, Francisco Carlos. 2010: Perspectivas para as Crises e os Conflitos nas Relações Internacionais.Revista Eletrônica Boletim do TEMPO, Ano 5, Nº01, Rio, 2009 [ISSN 1981-3384]