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segunda-feira, 1 de outubro de 2007

Second porte-avions : Saint-Nazaire souhaite une commande avant mars 2008

Second porte-avions : Saint-Nazaire souhaite une commande avant mars 2008

Vue du second porte-avions (PA2)
crédits : DCN


02/10/2007

Alors que le second porte-avions (PA2) a été inscrit sur le projet de loi de finances pour 2008, Aker Yards souhaite que la commande du navire intervienne au plus vite. « Il faudrait qu'il soit commandé avant fin mars 2008 pour des questions de disponibilité et d'organisation du chantier. Nous n'avons pas beaucoup de flexibilité avec les slots (créneaux libres dans la cale de construction, ndlr) réservés », a prévenu hier Jacques Hardelay, directeur général des chantiers de Saint-Nazaire, où l'on espère décrocher de nouvelles commandes de paquebots dans les prochains mois. Faute de capacités industrielles suffisantes chez DCNS, le PA2, long de 283 mètres pour un déplacement de 70.000 tonnes en charge, doit être réalisé sur les bords de Loire. La maîtrise d'oeuvre du programme, dont le coût devrait osciller entre 2.5 et 3 milliards d'euros, restera néanmoins assurée par les anciens arsenaux. Après la réalisation des plans de construction, en 2008, Aker Yards, qui agira donc en qualité de sous-traitant, a prévu un début d'usinage en 2009 pour une livraison de la coque aménagée du PA2 en février 2012. Le navire rejoindra alors Brest pour y être achevé par DCNS (installations aviation, système de combat et intégration). Nécessitant deux ans de construction, le second porte-avions est un chantier important pour Aker Yards, équivalent à la commande d'un gros paquebot. En prévision de sa réalisation, qui semble désormais plus que probable, un créneau précis a été réservé dans la forme de construction. Or, si la notification du programme tarde trop, elle risque de déstabiliser les prévisions du chantier et, par voie de conséquence, son organisation et son plan de charge.
Pour le moment, six navires de croisière doivent sortir de Saint-Nazaire d'ici la fin 2010. Le porte-avions serait une bouffée d'oxygène supplémentaire pour l'industriel, encore convalescent après les années noires ayant précédé sa vente par Alstom. Bien qu'ayant engrangé, depuis la reprise par Aker Yards, quelques beaux contrats, la visibilité des ex-Chantiers de l'Atlantique reste limitée à trois petites années.

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